Pourquoi la rentrée est une période à risque pour la trésorerie ?
Après la période estivale, de nombreuses entreprises reprennent leur activité avec un niveau de trésorerie affaibli. En cause, un ralentissement des encaissements pendant l’été, des charges fixes qui continuent de courir (loyers, salaires, abonnements), et parfois des délais de paiement clients rallongés. Pour les TPE et PME, qui disposent rarement d’une trésorerie confortable, cette reprise peut devenir un point de tension critique.
Selon la Banque de France, le délai moyen de paiement interentreprises est de 44 jours en France, mais il peut monter à 60 voire 75 jours dans certains secteurs. Une rentrée mal anticipée peut alors entraîner des déséquilibres financiers, voire des difficultés plus graves si aucun plan d’action n’est mis en place rapidement.
Les retards de paiement : un enjeu récurrent post-vacances
Les retards de paiement ne sont pas seulement fréquents à la rentrée : ils augmentent de manière significative en septembre, notamment dans les secteurs du BTP, des services aux entreprises et du commerce de gros. Les clients ayant interrompu leur activité ou fonctionné en effectifs réduits durant l’été repoussent souvent leurs échéances. Cela oblige les fournisseurs à prendre en charge le différé de trésorerie.
Ce décalage peut créer une chaîne d’impayés où chaque entreprise reporte à son tour ses règlements. Sans réaction rapide, cela fragilise l’ensemble du tissu économique local. C’est pourquoi septembre est un mois stratégique pour reprendre le contrôle sur son poste clients.
Anticiper les difficultés de trésorerie grâce au recouvrement amiable
La gestion préventive des créances est la clé pour sécuriser sa trésorerie. En reprenant dès la rentrée une analyse fine des soldes clients, une entreprise peut identifier rapidement les retards, les impayés latents ou les comptes à surveiller. Mettre en place une stratégie de relance dès septembre permet de montrer aux clients que la gestion est rigoureuse et que les délais doivent être respectés.
Le recouvrement amiable permet d’ouvrir un dialogue avec les débiteurs dans un cadre professionnel, sans rompre la relation commerciale. Il repose sur une communication claire, des relances bien cadrées et une posture équilibrée entre fermeté et compréhension. L’objectif est de rétablir une situation de confiance tout en garantissant un encaissement rapide.
Les bénéfices d’une relance préventive dès septembre
Agir tôt est toujours plus efficace que de subir. Une relance proactive en début de période permet non seulement de récupérer des sommes dues plus rapidement, mais aussi d’éviter que des créances deviennent irrécouvrables. Le recouvrement en phase amiable présente l’avantage d’un coût réduit par rapport à une procédure judiciaire, tout en conservant de meilleures chances de succès si le débiteur est de bonne foi.
Par ailleurs, en septembre, les débiteurs sont eux aussi dans une logique de reprise et de régularisation. C’est donc le bon moment pour renouer le dialogue, trouver des solutions amiables, voire convenir d’un échéancier de paiement si besoin.
Le rôle d’un cabinet spécialisé dans l’assainissement des comptes clients
Solliciter un cabinet de recouvrement comme CREANCIAL dès les premières alertes permet de gagner en efficacité. Grâce à notre accompagnement, nos clients bénéficient de relances encadrées juridiquement, menées par des professionnels formés à la médiation. Nous mettons en œuvre des process souples, adaptés à chaque situation, dans le respect de l’image de nos clients et de la législation.
En complément, nous offrons également des services de conseil en gestion du poste clients, des audits de facturation et un suivi personnalisé pour éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets.